De plus en plus de jeunes (et moins jeunes) souhaitant vivre ailleurs pour quelques temps décident de s’expatrier. Les raisons de quitter votre pays natal peuvent être multiples. La plupart des personnes qui vivent cet éloignement se heurtent à un problème majeur, « le mal du pays ». Celui-ci peut se manifester à travers un coup de blues ou une nostalgie du pays d’origine. Avoir le mal du pays ne renvoie pas à une maladie, au sens traditionnel du terme. Ce malaise reflète une difficulté d’adaptation à une nouvelle contrée. Il n’existe pas de remède miracle pour s’en prémunir. Cependant, voici quelques conseils pratiques pour vous aider à mieux vivre cette épreuve et surmonter le mal du pays.
Préparer son voyage en amont
La première expatriation est toujours une épreuve difficile. L’expatrié(e) éprouve un sentiment de détresse, de manque, de dépression ou d’anxiété. Ces derniers renvoient à des signes de mal-être qui empêchent la personne arrivant dans une pays étranger d’avoir une vie professionnelle et sociale épanouie. De découvrir sereinement son nouvel environnement. La séparation avec le cadre familier, tel que la maison ou les amis, cause ce sentiment de mal-être.
Pour vous, futurs expatriés, sachez que vous pouvez anticiper le mal du pays en vous préparant à l’avance. D’abord, on vous conseille grandement de vous renseigner sur votre pays d’expatriation. Centres culturels, librairies, réseaux sociaux ou encore forums d’expatriés, vous disposez de canaux d’informations divers et variés. Cette démarche vous permet d’éviter les impairs avec les personnes que vous rencontrerez là-bas. En outre, en discutant avec des expatriés vivant dans votre pays d’accueil, vous arriverez à vous familiariser avec ses coutumes.
Par ailleurs, avant de partir dans un État étranger, vous pouvez notamment apprendre sa langue et développer vos connaissances sur la culture du pays. Les habitudes de vie et la culture varie d’un pays à un autre. Avec cette démarche, vous réduisez les risques d’un éventuel choc culturel trop important. Celui-ci constitue une barrière entravant le chemin de l’expatrié vers une intégration sociale au sein du pays d’expatriation.
En préparant vos valises, vous pouvez glisser des bibelots, des peluches, des photos ou tout autre objet vous rappelant votre maison. Une fois sur place, ces derniers pourront vous réconforter en cas de baisse de moral. De même, choisir une destination parmi vos pays préférés est une solution judicieuse permettant d’anticiper le mal du pays. Avec cette démarche vous avez la garantie d’une nouvelle vie heureuse à l’étranger.
L’arrivée dans votre pays d’expatriation
Vivre et travailler à l’étranger amènent parfois un expatrié à ressentir un état de tristesse dû à l’éloignement de son pays natal. Découvrez, dans les lignes qui suivent, les astuces pour combattre ce mal du pays une fois sur place.
Rencontrer des gens
Éviter l’isolement s’avère le meilleur moyen de lutter contre le mal du pays. Pour cela, vous pouvez nouer des liens avec des personnes installées sur place en vous inscrivant dans les associations pour expatriés. Cela peut vous aider à vous intégrer au mode de vie du pays d’accueil et à trouver de nouveaux amis. Plus vous côtoierez du monde, plus vous aurez l’occasion de vous distraire avec de nouvelles personnes. Ainsi, vous aurez moins d’occasions de ressasser dans votre coin.
Rester en contact avec vos proches
Même si votre famille et vos amis se trouvent à des milliers de kilomètres, aujourd’hui il suffit d’un appel pour les contacter. Parfois, quelques échanges permettent d’aller mieux et de vous sentir proche des êtres que vous chérissez. À travers les divers outils de communication (Skype, Viber, Whatsapp, Instagram ou Facebook), vous pouvez partager, à tous moments, l’expérience de votre nouvelle vie à vos proches. Vous n’êtes jamais totalement isolé de vos attaches sentimentales.
Faire des activités
Pour les jeunes expatriés qui vivent à l’étranger afin de poursuivre leurs études, il est important de se divertir de temps à autre. Participer à des soirées organisées par le campus permet de faire de nouvelles rencontres. Puis, avoir de la compagnie fait passer le temps plus vite. D’autres alternatives sont aussi envisageables pour ne pas souffrir du mal du pays. Elles consistent à vous inscrire dans un club de sport, de musique, ou encore de faire du volontariat quand vous avez du temps libre. Ces options vous donnent la possibilité d’avoir des activités régulières et collectives afin d’oublier un peu plus facilement ce qui vous manque dans votre pays d’accueil.
Atténuer les chocs culturels
Les chocs culturels apparaissent lorsqu’un individu quitte sa zone de confort et son milieu familier pour découvrir un nouvel environnement. Ce changement provoque un stress et une désorientation passagère. Vivre six mois ou douze mois dans le pays étranger suffit pour passer la phase d’adaptation. Pour mieux traverser cette étape, vous pouvez vous lancer à la découverte du pays d’accueil à petits pas. En outre, appréciez la vie dans la nouvelle culture de votre pays d’expatriation en faisant chaque jour preuve de curiosité.
Prendre soin de soi
L’expression « prendre ses marques » signifie retrouver ce que vous aimez et ce qui vous met en joie dans votre nouveau pays. Pour y arriver, vous devez apprendre à vous préserver des pensées négatives en vous accordant de petits plaisirs (loisirs, cadeaux …). Afin d’éviter de tomber dans un état nostalgique, vous pouvez reproduire votre chez-vous (la décoration de la maison) ou adopter une routine semblable à votre pays d’origine.